Elles représentent le nombre le plus important de dérivations (environ 100000).
Les pathologies les plus fréquentes qui conduisent à pratiquer cette intervention sont :
Le nombre de stomies définitives diminue au profit des anastomoses sous protection d’une stomie temporaire.
Les techniques chirurgicales ne sont pas du ressort de l’infirmière, mais la compréhension de ces réalisations est capitale pour une efficacité optimum des soins aux stomisés.
Plus de 50 % des stomies digestives sont pratiquées en dehors de la pathologie cancéreuse ou inflammatoire classique. Elles sont réalisées dans le cadre de la chirurgie réglée ou dans des conditions difficiles, de type urgences. Elles imposent une prise en charge psychologique et technique importante. Rapidement, il s’agit :
La confection d’une stomie digestive entraîne la perte de la continence, base de la vie sociale.
Il est donc nécessaire de trouver une solution qui permettre au stomisé de retrouver une vie sociale malgré ce handicap : l’utilisation d’appareillages fiables et adaptés le permet.
Mais il conviendra d’opérer le bon choix en fonction du type de stomie, de la localisation de la stomie, de la qualité de l’élimination, du degré d’autonomie du malade, de sa personnalité, de ses activités, du temps dont il dispose pour ses soins, de ses installations sanitaires...
Afin que le stomisé retrouve son autonomie, il devra apprendre à réaliser ses soins lui-même. Le début de cette phase d’apprentissage se situe aux alentours du septième jour après suppression des perfusions, mais cela dépend des personnes soignées, de leur état physique et psycho-émotionnel. L’apprentissage se décompose en quatre phases :