L’après
L’après : Et la vie continue
En ce qui concerne la reprise d’activités et le retour à la vie familiale, que de questions sont soulevées, mais aussi que de problèmes sont laissés dans l’ombre par les stomisés, parce qu’ils n’osent pas les aborder ou que les soignants, en dehors des E.T., ne sont pas préparés à y répondre.
Les différents entretiens menés par l’entérostoma-thérapeute lui permettent de connaître le malade et d’envisager avec lui les problèmes qui se poseront dans sa vie quotidienne, familiale et sexuelle. Voici quelques unes des questions les plus fréquemment posées :
- Les activités domestiques : Elles sont reprises en premier et sont un bon moyen de reprendre contact avec la vie normale et de pratiquer des exercices peu violents.
- Le travail : La reprise doit toujours être progressive. Il est important que les médecins du travail soient associés au suivi de stomisés sur le lieu de travail, afin d’aider à l’organisation des postes de travail et de favoriser leur réinsertion.
- Le sport : Les sportifs peuvent et doivent le rester après leur convalescence. Tous les sports, à l’exception des sports violents, peuvent être repris, y compris les sports aquatiques.
En cas d’iléostomie, il convient de veiller à une hydratation suffisante ainsi qu’à l’absorption de sel. - Les voyages : les stomisés peuvent voyager à leur convenance, il suffit d’un minimum d’organisation et de précautions que les associations de stomisés sauront judicieusement vous conseiller.
Adressez-vous à :
Fédération des stomisés de France (F.S.F.)
76/78 rue Balard – 75015 Paris
Tél. 01 45 57 40 02
http://www.stomies.fr/federation/stomises-de-france.html
ou à votre délégué régional, vous trouverez ses coordonnées sur le site de la F.S.F. - La vie sexuelle : S’il est un sujet délicat à aborder avec le stomisé, c’est celui de l’évaluation des conséquences de la chirurgie sur son potentiel sexuel. Les E.T. ont pris pour règle de vérifier avec tact, mais clairement, que les opérés ont une information suffisante sur la réalité dans laquelle ils se trouvent.
Nous avons ainsi découvert à plusieurs reprises qu’une sexualité normale serait possible mais que la peur de contaminer le conjoint ou de ne pas réaliser les performances habituelles sont les seuls empêchements à un déroulement normal de l’acte sexuel.
Après l’intervention, une période de plusieurs mois est nécessaire pour que l’équilibre physique et émotionnel soit retrouvé. Le couple doit en être informé, et ce temps de réadaptation doit permettre l’expression de la tendresse, même si son mode a changé.
Dans le cas d’impuissances sexuelles définitives, il existe des possibilités thérapeutiques chirurgicales pour certains stomisés. Il est nécessaire qu’ils soient bien informés sur ces techniques et du choix qu’ils ont ou non d’y recourir.