Les besoins

Les besoins du stomisé

Les besoins de l’homme souffrant dans son corps physique

L’acte chirurgical génère des souffrances, et la création d’une stomie a pour conséquences la perte du contrôle de l’exonération des matières ou des urines. Pour que le stomisé puisse redevenir un membre à part entière de la communauté à laquelle il appartient, il faut que le contrôle soit rétabli de façon parfaite, c’est le rôle des appareillages de recueil.

Le rôle de l’E.T. commence avant l’intervention lorsque, avec le chirurgien, elle va localiser la stomie dans le site le plus favorable à la pose de l’appareil de recueil. Le futur stomisé est rassuré par le soin pris à préparer son appareillage, à prendre en compte sa profession, ses loisirs, son mode de vie, et à envisager son avenir dans une perspective de vie normale.

Une information claire, précise, complète avant l’intervention est le meilleur atout pour une bonne réadaptation.

Les besoins de l’homme souffrant dans son corps psycho-émotionnel

Le patient qui doit subir une intervention aussi importante pour son image corporelle se trouve dans une situation de détresse. Il est confronté à deux deuils : celui d’une fonction essentielle, la fonction d’exonération dont le contrôle depuis sa plus tendre enfance a été source de satisfaction, voire de plaisir ; celui de son image corporelle dont il va visualiser la modification. Le processus de deuil se déroule en quatre étapes :

  • la négation,
  • la prise de conscience,
  • la tristesse, parfois la dépression,
  • la phase de récupération.

Le temps nécessaire au déroulement de ces étapes et à leurs manifestations doit être respecté. C’est à l’issue de ce travail de deuil que la nouvelle image corporelle pourra être acceptée. L’entérostoma-thérapeute doit veiller au bon accomplissement de ce processus, dont la durée est évaluée à environ un an, et signaler au médecin tout état dépressif prolongé.

Les besoins de l’homme souffrant dans son corps spirituel

Quand la maladie est grave et mutilante, elle amène bien souvent à s’interroger sur le sens de la vie et à chercher des justifications à la souffrance. L’entérostoma-thérapeute n’a pas de réponse toute faite à apporter au stomisé, mais peut lui apporter une écoute attentive et affectueuse.

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L’après : Et la vie continue

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